Xavier Eeckhout
Aujourd’hui, Roger Godchaux retrouve la place qu’il n’aurait jamais dû quitter, celle d’un des plus grands sculpteurs animaliers du XXe siècle. Comme en témoigne son remarquable et conséquent bestiaire.
Roger Godchaux (1878-1958) ? Pendant longtemps, trop longtemps, le nom de cet artiste n’avait pas dépassé un
cercle d’initiés, fins connaisseurs de la sculpture animalière. Dominé par ses grands frères du XIXe siècle, qu’ils s’appellent Barye, Mène, Frémiet, ou ses presque contemporains du XXe – on pense à Rembrandt Bugatti, à Sandoz, à Pompon –, Godchaux était resté dans l’ombre, jusqu’à ce qu’il réapparaisse en pleine
lumière depuis quelques années. C’est bien un artiste de premier plan que nous tenons là. Son important bestiaire, qu’il s’agisse de ses éléphants, de ses félins, de ses animaux de compagnie, en fait, à bien des égards, un génie, digne représentant de cette école française qui marquera des générations.
Roger Godchaux : Un génie méconnu
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