Benjamin Zimmer, codirecteur général de Domaines et Forêts avec Olivier Dauphin, estime qu’il est plus que jamais opportun d’investir aujourd’hui.
Comment est née votre société ? D’où vient votre expertise ?
Domaine et Forêts est l’association de deux passionnés de chasse, Olivier Dauphin et moi-même. Olivier a baigné dès son plus jeune âge dans le monde de la chasse et de la nature, cela fait partie de son ADN. Comme il le dit : « Pour bien connaître la nature, il faut la sentir, la vivre au quotidien ». Pour ma part, passionné également de chasse et de faune sauvage, la gestion des territoires sur un point de vue cynégétique et l’amour de la forêt ainsi que sa valorisation sont deux choses qui me font vibrer. Domaines et Forêts est la collaboration, la complémentarité de nous deux, ce qui permet de répondre au mieux à nos clients, avec professionnalisme. Notre expertise s’est enrichie au fil du temps par nos formations immobilières, forestières, foncières, rurales, halieutiques et fiscales.
Qu’avez-vous appris de cette gestion des territoires ?
L’intelligence est de savoir s’adapter en fonction de la faune, la flore, mais aussi de l’humain. S’adapter permet de bien gérer selon les modes de chasse que l’on souhaite appliquer sur son territoire. Bien sûr, les biotopes sont nécessaires à une gestion durable, mais c’est au gestionnaire de définir les grands axes en fonction des objectifs de chasse que l’on se fixe. Veut-on développer la chasse au petit gibier ou au grand gibier, au lapin de garenne, à la palombe, à l’approche de cervidés ou de brocards… ? Chaque mode de chasse s’apprécie aussi en fonction de la taille des propriétés ; on ne peut pas développer une chasse au grand gibier sur un territoire restreint.
Que proposez-vous à vos clients ?
Une gestion sur mesure. Nous sommes une société familiale où l’humain compte énormément. Non seulement nous sommes des passionnés, mais nous nous adressons aussi à des passionnés. Rien ne remplace le contact humain dans le service que nous offrons. Grâce à un maillage de dix-huit collaborateurs répartis sur l’ensemble de l’Hexagone, nous avons acquis une fine connaissance des territoires. Je le répète : on ne gère bien que ce que l’on connaît bien. Notre objectif est de rendre nos clients heureux, c’est-à-dire de leur trouver, à chacun, la perle rare qui répond à ses objectifs. Nous nous appuyons sur un réseau important de techniciens et de professionnels qui structurent l’acquisition d’un bien et planifient la gestion de la propriété en fonction de la réglementation (loi sur l’eau, l’engrillagement, Plan Simple de Gestion…) et des objectifs de rentabilité. Une propriété forestière doit être gérée en bon père de famille ; elle doit grandir, être aménagée et fructifier. Pour cela, nous nous appuyons sur la méthode canadienne qui segmente les actifs pour mieux les valoriser. Cela peut passer par le développement de la pisciculture, des cultures céréalières, la création de gîte ou l’hébergement insolite de loisirs, l’aménagement des domaines forestiers… La gestion d’une forêt est similaire à celle d’un portefeuille boursier ; les bois de coupe doivent être vendus au bon moment en fonction des essences.
Est-ce le bon moment pour acheter une propriété forestière ?
Oui, la forêt est pour nous l’un des meilleurs investissements aujourd’hui et, même si son prix est en augmentation, cela reste toujours fiscalement et patrimonialement avantageux. Nous avons actuellement en portefeuille environ 80 biens à travers la France, dont près de la moitié dans la région grand Centre, en Sologne et en Brenne. Tous sont valorisés à leur juste prix, car nous préférons refuser les propriétés surcotées. Compte tenu de l’évolution récente des Bourses mondiales, des monnaies, de la résurgence de l’inflation, les propriétés forestières constituent, en effet, des valeurs refuges qui permettent d’allier passion et raison.