Attaquée de toutes parts, la vénerie est plus que jamais sous les feux de l’actualité, comme en témoigne l’apparition récente du fameux RIP pour les animaux dans le débat public. Affirmer, expliquer les valeurs attachées à ce mode de chasse qui s’est développé au cours des 500 dernières années : telle est la gageure que doivent relever, chaque jour, ceux qui l’incarnent et le défendent. À cette fin, entre le 26 août et le 19 septembre, pas moins de 14 réunions régionales ont été organisées par la Société de Vénerie, au cours desquelles veneurs, sympathisants, parlementaires, présidents et responsables des fédérations départementales de la chasse, se sont retrouvés pour évoquer l’avenir de cette passion en présence de Pierre de Roüalle, président de la Société de Vénerie, lequel a exposé en détails, lors de chaque rendez-vous, les enjeux de la chasse à courre pour 2021. « Avec 390 équipages et 10 000 pratiquants encouragés par quelque 100 000 sympathisants, la chasse à courre, véritable creuset de rencontres et de sociabilité en milieu rural, n’a jamais été aussi attractive qu’aujourd’hui », nous confie Antoine Gallon, directeur de la communication de la Société. De telles initiatives méritent d’être saluées, qui montrent qu’en dépit des vents contraires la détermination des chasseurs à courre reste intacte.

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