Dix heures du matin : des lambeaux de brume engluent la cime des saules. Comme si le marais de Saint-Gond avait tenu à impressionner ses visiteurs. Décidément, l’imagination va bon train dès qu’il s’agit de nous rendre au marais. En arpentant cet univers envoûtant, quelques flashs issus du film de Jean Becker les Enfants du marais traversent le cerveau. D’ailleurs, en face du poste qui nous a été confié, nous devinons la mare de Lucie où se marient les rainettes vertes. À cet endroit, nous sommes trois à espérer les canards : Laurent, son labrador noir Heliot, et moi.