La loi de Brandolini, ou principe d'asymétrie des idioties (bullshit asymetry principle, en anglais), énonce que l'énergie nécessaire pour réfuter une ânerie est infiniment supérieure à celle nécessaire pour la produire.
Voici, en quelques mots, résumée la stratégie mise en place par les opposants à la chasse et les dogmatiques de tout poil, qui s'essuient les pieds sur le bon sens, l'intelligence et tout simplement… la vérité.
Aujourd'hui, savoir est un parcours du combattant. Il faut croiser les sources, soumettre chaque information au ‘‘dieu Google’’, et prendre connaissance de dizaines de pages avant de commencer espérer toucher un début de vérité. Mais, pendant ce temps-là, les malhonnêtes ont éructé cinq fausses informations. Ils enfilent les mensonges comme des perles, et les réfuter toutes semble impossible.
D'autant qu’une certaine presse, en quête de clics faciles et de sensationnel, reprend ces fausses informations, et participe activement à leur diffusion. Pourquoi font-ils cela ? Par paresse ? Oui, sans doute. La chasse est passée dans le camp du mal, aux côtés des moins que rien, des méchants, des bannis de la société. Lui taper dessus est devenu une valeur sûre.
Nous, chasseurs, devons comprendre qu'une guerre nous est menée, et que le champ de bataille est Twitter, Facebook, Instagram et YouTube. Pas un jour ne se passe sans une attaque en règle contre ce que nous sommes. Pas une heure sans un mensonge qui salit nos valeurs. Pas une minute sans une réaction haineuse et ignorante.
Chaque association qui s'est donné pour mission de nous faire disparaître est retwitée par sa voisine, partagée par un ‘‘people’’ ou un soi-disant ‘‘parti animaliste’’. Les vidéos sans contexte se propagent comme des virus, les témoignages ‘‘anonymes’’ sont relayés sans vérification, et les cynégètes ignorants continuent de poster des images de chasse qui nourrissent la bête. Les pages Facebook et les chaînes YouTube sont devenues les supermarchés des animalistes, qui viennent y faire leurs courses tous les jours.
Que faire, donc, face à ces armées d'idéologues qui manipulent l'opinion ?
Je crois que le temps n'est plus à l'ignorance. Je crois que le temps n’est plus à l’attentisme. Le temps est venu pour chaque chasseur, quel que soit son mode de chasse, de devenir l'ambassadeur actif de sa pratique.
Ruez-vous sur les réseaux sociaux, et combattez la bêtise avec l'intelligence, le mensonge avec la vérité, et l'outrance avec la mesure.
Expliquez, défendez, discutez sans haine, prenez les indécis par la main, et montrez-leur que vous n'êtes pas ce monstre qui leur est dépeint.
Je terminerai par ces mots, que j'ai reçus par mail d'une certaine Sarah, un matin froid de janvier : « Les mots sont une arme plus mortelle que l'arc et les flèches, le fusil et les balles. Par tes vidéos tu as tué une anti-chasse. » Voici ma fierté, que je souhaiterais partager avec vous sur le champ de bataille numérique.
Vous êtes peut-être le prochain soldat qui ‘‘tuera’’* un antichasse.
*Avis aux animalistes qui, par le plus grand des hasards, pourraient feuilleter Jours de Chasse : le sens figuré ou métaphorique de ce verbe n’aura, bien entendu, échappé à personne…