Julie Salmon
Chez Julie Salmon, il y a quelque chose d’écrasant, de dominant. Les animaux ne sont plus sur une toile, ils sont là, vivants, devant vous. La taille de ses œuvres renforce cette impression. Elles sont de grands, de très grands formats, comme pour mieux montrer leur puissance, leur sauvagerie. Ses animaux dégagent un sentiment de supériorité, une souveraineté qui vous donne le vertige. Son bestiaire surgit de l’obscurité comme pour mieux vous envahir.
C’est en tout cas ce qu’ont dû ressentir les centaines de visiteurs dans les deux dernières éditions du Salon des artistes animaliers. Son ours polaire – où il était exposé – surpris assoupi sur la banquise, que l’on distinguait à peine, tant les touches de peinture étaient d’une parfaite discrétion, ne pouvait qu’impressionner. Plus brutal était son grizzly debout, montrant sa toute-puissance.
Julie Salmon : le caractère de l'animal
Acheter l'article complet au format numérique
POUR 3,50 €