Dans sa version deux roues motrices à toit panoramique en verre, il est la machine antistress par excellence.
Cette voiture est la douceur même. Le Honda CR-V hybride se pose en champion de la conduite relaxante avec sa technologie qui allie intelligemment moteur essence et bloc électrique. Une hybridation simple, c’est-à-dire non rechargeable, à distinguer des hybrides plug-in qui refont le plein de watts sur une prise et disposent d’un plus grand rayon d’action en mode tout électrique. L’engin cache bien son jeu, en tout cas. Qui aurait pu imaginer que ce SUV s’octroierait la sixième place dans le palmarès des voitures les plus vendues au monde ? Il cumule déjà plus de 730 000 ventes ! Les Américains en raffolent, et ils ne sont pas les seuls. Ce grand véhicule familial peut transporter jusqu’à sept passagers en version purement thermique. Mais, avec la version hybride, il faudra se contenter de cinq places. Le coffre est alors gargantuesque. Confortable, ce CR-V se choisit en deux ou quatre roues motrices.
La marque nipponne vient d’ajouter au catalogue français une version spécifique à deux roues motrices et toit panoramique en verre, en partie escamotable. Dans cette configuration ‘‘Executive’’, l’habitacle est baigné de lumière. Les passagers profitent du spectacle des monuments qui défilent ou du ciel étoilé, lors des périples de nuit. Si le soleil tape, un vélum électrifié se déploiera d’un clic pour vous protéger. La position de conduite haute procure un sentiment de sécurité. Honda n’a pas lésiné sur les aides électroniques à la conduite. Le régulateur de vitesse adaptatif, couplé au système de maintien dans la file, facilite les évolutions dans les bouchons en milieu urbain ou sur autoroute. Vous voici en mode quasi autonome. Il vous faudra juste garder les mains sur le volant. Sinon, une alerte se déclenche pour vous rappeler à l’ordre. Et si vous persistez, le dispositif se dé-connecte tout bonnement, en vous prévenant qu’il vous lâche, pour quelques minutes. Placées sur une sorte de promontoire au centre du tableau de bord, les commandes à boutons de la boîte automatique obéissent à une esthétique que d’aucuns jugeront discutable, mais elles se révèlent pratiques à l’usage. On apprécie les rangements partout et l’accoudoir central modulable surmontant un coffre profond pour ranger tous vos petits effets personnels, avec trappe coulissante pour masquer le contenu.
La machine démarre en silence en mode électrique. Une mélodie artificielle, comme un souffle d’orgue, prévient les passants de votre approche. Le bloc essence 2 litres se réveille au-delà de 40 km/h. Il s’actionne également si vous appuyez franchement sur l’accélérateur. Son fonctionnement recharge les batteries. Entre 80 et 120 km/h environ, sur la route ou les voies rapides, il se solidarise à la transmission à rapport fixe qui entraîne les roues avant. Comme il se doit sur une hybride, la voiture récupère l’énergie à la décélération et au freinage. Grâce à des palettes au volant, vous pouvez choisir entre divers modes de récupération d’énergie. Plus le niveau de récupération est élevé, plus le système produit un effet de frein moteur. À basse vitesse, en mode ‘‘EV’’, l’engin roule sans émettre un gramme de CO2, mais pas plus de 3 kilomètres. La faible consommation générale est stupéfiante pour un véhicule de ce gabarit : 6 litres aux 100 en moyenne pour un usage intensif sur tous les types de trajets. Les relances sont franches en mode sport, mais le bloc essence mouline alors bruyamment. C’est la loi du genre sur les mécaniques mariées à une boîte à variation continue. Et ce sera notre seul bémol.
Dimensions : L/1/h : 4,60 x 1,86 x 1,68 m
Moteur essence : 4-cylindres, 1993 cm3, 145 ch, 175 Nm
Moteurs électriques : deux, dont un générateur e-CVT
Batteries : Lithium-ion (garanties 5 ans)
Puissance totale : 184 ch
Transmission : traction, boîte automatique
Coffre : 497/1614 kg
Performances : 0 à 100 km/h : 8,8 sec
Vitesse max : 180 km/h
Consommation mixte (WLTP) : 71/100 km
Rejets CO2 : 158 gr/km
Prix : à partir de 43 920 euros