Comme l’a expliqué Olivier Thibault, ancien directeur général de l’ONCFS, « il faut vivre avec et non contre le loup ». Soit. Mais entre la colère légitime des éleveurs, l’agacement d’une partie du monde de la chasse qui voit, dans le loup, un concurrent sérieux, et les associations de protection qui veulent ‘‘laisser faire la nature’’, que peuvent faire les pouvoirs publics ? Comme l’explique un haut fonctionnaire du ministère de la Transition écologique, il faudrait mieux faire évoluer le statut du loup « vers une situation à l’espagnole ». Qu’entend-il par ces mots ?