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Delacroix est irréductible au romantisme. Il serait vain de séparer le peintre d'histoire du peintre de paysages. L'un des commissaires de la rétrospective présentée au Louvre jusqu'au 23 juillet, Sébastien Allard, souhaite d'ailleurs que celle-ci offre "une vision globale sur l'artiste".
L'exposition consacrée actuellement à Delacroix par le musée du Louvre permet de mieux appréhender l’étendue du talent de ce coloriste inouï et offre des exemples illustres de son art de peintre animalier. Il mérite d’être considéré comme un peintre animalier, tout comme il peut être considéré comme peintre d’histoire ou portraitiste. Delacroix représenterait-il donc la synthèse parfaite du peintre selon Félibien ? Celui-ci plaçait la peinture d’histoire au sommet des genres, mais soulignait que « celui qui peint des animaux vivants est plus estimable que ceux qui ne représentent que des choses mortes et sans mouvement » (préface aux Conférences sur l’Académie).
Delacroix et les animaux : la liberté et la vie
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