Plus gracieux que le Lodgy, ce break surélevé accueille lui aussi jusqu'à sept passagers.
Sa gamme débutera à 15 000 euros en cinq places. Le Dacia Jogger pourra loger jusqu'à sept passagers. Sept vraies places, et non cinq agrémentées de deux sièges d'appoint tout juste bons à asseoir des enfants. Ce break surélevé sera le digne successeur du Dacia Lodgy, et il n'oublie pas d'être beau. Eh oui, recherche du moindre coût peut rimer avec séduction ! Son habitabilité et sa modularité se veulent exemplaires. Il arrivera en concession en février 2022. Ses feux à LED à l'avant, en forme de Y allongé, lui confèrent beaucoup de caractère. Ses feux arrière débordant sur les ailes le dynamisent également. Leur forme rappelle étonnement ceux du Volvo XC90. Sans complexe, le Jogger joue les baroudeurs. Voyez ses protections sur les flancs, ses entourages de roue, son sabot arrière, mais aussi ses barres sur le toit. Sa version ‘‘Extrême’’, série limitée bientôt vendue autour de 19 000 euros, sera proposée durant un an. Elle se distingue par ses jantes en alliage laqué noir, son antenne en forme d'aileron de requin, et par ses stickers spécifiques juste derrière l'aile avant. La concurrence plus huppée a du souci à se faire. Au-delà de l'écran tactile 8 pouces de la finition intermédiaire baptisée Confort, le Jogger haut de gamme hérite d'une connectivité wifi et de la navigation embarquée. Ajoutez-y six haut-parleurs, une sono de bonne facture et deux ports USB pour brancher vos appareils nomades, un par rangée de siège. Dire que son hayon est à commande électrique ! Elle devrait disposer d'une caméra de recul, d'une climatisation régulée et d'une carte main libre intégrant un déverrouillage à distance du coffre.
Le catalogue des équipements proposés par Dacia risque de faire beaucoup d'envieux à ce niveau de prix. On y trouve, pêle-mêle : l'allumage automatique des phares, des sièges avant chauffants – et toute la panoplie des aides à la conduite : frein de parking automatique, radars, détection des véhicules approchant dans les angles morts. Aucun rapport avec une voiture au rabais.
D'autres propositions de séries limitées suivront. Avec, là-encore, des prix serrés sur lesquels les autres marques auront bien du mal à s'aligner. Les concepteurs du Jogger ont fait beaucoup pour le rendre encore plus spacieux à l'intérieur. En aménageant, par exemple, un décrochement de 4 cm à la jonction des portes avant et arrière, pour dégager davantage de places pour les coudes des passagers. La finition est plutôt soignée. Les sièges baquets à l'avant sont superbes. Des tablettes aviation équipées d'un porte-gobelet ont été prévues pour les passagers de la deuxième rangée.
Compteurs parfaitement lisibles, planche de bord ergonomique, rien à dire, cette auto a été bien pensée. La console centrale adopte un système multimédia à connecter, avec ou sans fil, à votre smartphone. La sécurité s'appuie sur six airbags. Juché sur des roues de 66 cm de diamètre et doté d'une garde au sol de 20 cm, le Jogger ne sera pas ridicule en usage tout-chemin. Exit les moteurs Diesel. Il bénéficie d'un 3-cylindres essence 1 litre turbo TCe de 110 ch réputé pour sa sobriété. Pour les gros rouleurs, le 1,6 litre 100 ch ECO-G à bi-carburation garantira, quant à lui, plus de 1000 km d'autonomie. Cela grâce à un réservoir supplémentaire de 40 litres de GPL monté en usine. De quoi réduire la moyenne des rejets de CO2 de 10 %. Un moteur hybride 1,6 de 140 ch à boîte auto, technologie empruntée au Renault Captur, est prévu pour 2023. Que demander de plus ?
Dimensions : (Lxlxh) : 4,55 x 1,79 x 1,64 m
Empattement : 2,90 m
Moteur : 3 cylindres, Turbo-essence, 1.0 L
Puissance : 110 ch
Couple : 190 Nm à 1750 tr/min
Transmission : traction, boîte manuelle
Coffre : 160 à 1819 l
Prix : à partir de 15 000 euros