Depuis quelques mois, le Botswana est l’objet d’une attention particulière de la part de ceux qui s’intéressent à l’un des animaux les plus emblématiques de la planète : l’éléphant. Deux informations les y invitent. La première est relative à la découverte, au printemps 2020, de plusieurs centaines de pachydermes morts (plus de 300) dans le delta de l'Okavango, situé au nord du pays. Braconnage et empoisonnement volontaire ayant été vite écartés, les scientifiques ont privilégié la thèse d’une ‘‘mystérieuse’’ maladie qui, affectant sans distinction mâles et femelles de tous âges, provoquerait, avant la mort du sujet, un état de léthargie et de désorientation anormal. En fait, il semblerait – cela reste à confirmer – que les spécimens aient ingéré une toxine produite par des cyanobactéries, organismes vivants dont le développement est proportionnel à l’élévation de la température – dans l’eau, mais aussi sur la terre. Rappelons qu’avec une population estimée de 130 000 individus au bas mot, le Botswana abrite à lui seul près d’un tiers des éléphants du continent – ce qui nous conduit à la seconde information importante touchant la grande faune de ce pays.

En effet, alors que son prédécesseur, Ian Khama – au pouvoir de 2008 à 2018 –, avait en 2014 interdit la chasse des éléphants, l’actuel président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a, en mai 2019, levé cette interdiction, arguant que l’augmentation incontrôlée des populations d’éléphants représentait, notamment, une menace croissante pour l’agriculture locale. En tout état de cause, un maximum de 400 animaux pourra dorénavant être tiré, chaque an-née, dans certaines régions, en vertu de permis délivrés par les autorités à la suite d’une vente aux enchères qui s’est tenue, en février 2020, à Gaborone, la capitale.
Certains voyagistes proposent donc aujourd’hui des séjours de chasse à l’éléphant au Botswana, à l’image d’Arnaud Mermet et de sa société Ganam Adventures : « Situés à 120 km au sud de Maun (ville proche du delta de l’Okavango), les 400 000 hectares de notre zone bordent le fameux Nxai Pan National Park. À partir d’un beau camp très confortable, de ceux qui font la renommée du Botswana, on y chasse l’éléphant au pistage, avec des pisteurs chevronnés et un guide botswanais ou français, selon la convenance du chasseur. Des trophées de 50 à 70 lbs – parfois plus – y sont communément prélevés, et, sur ce territoire, la période la plus propice pour l’éléphant s’étend de mars à mai. On peut aussi y chasser buffles, léopards, oryx, grands koudous, phacochères, steinbocks… » Avis aux amateurs.

Renseignements : Arnaud Mermet
+34 609 284 000 - info@ganamadventures.com ; ganamadventures.com