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On vient dans les Highlands pour les grouses, les cerfs, le saumon, plus rarement pour les chevreuils. C’est une erreur tant la chasse y est somptueuse et difficile.
L’Écosse, où j’ai plusieurs fois séjourné, m’a toujours si fortement séduit par sa beauté sauvage qu’elle demeure dans ma mémoire comme l’une des plus belles contrées du monde. Les paysages m’émeuvent bien au-delà des moors, car mon âme s’y imprègne de l’envoûtante magie des lieux. Quand bien même y aurait-il, entre la froide humidité des landes et la sécheresse brûlante des djebels de ma naissance, un abîme que rien ne comblera jamais, la tranchée entre les deux mondes, en me renvoyant à mes chimères, les rapproche ? L’opposition des climats stimule mon imagination. Mes rêves s’épanouissent, ma nostalgie vogue, mes visions se précisent. Je sais trouver là-bas où poser mon regard intérieur.
"Je suis le roi d'Ecosse."
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