Byron Pace
Nous l’avons souvent souligné : la chasse peut être un formidable outil au service de la préservation de la faune sauvage. Ainsi en est-il au coeur de l’immense territoire du Tadjikistan que nous avons eu le bonheur d’arpenter à la recherche de l’ibex et du markhor, dont les populations, presque réduites à néant par des années de guerre, sont aujourd’hui, grâce à une gestion exemplaire, en bon état de santé. Une chasse difficile, au pays de la panthère des neiges…
« Le Tadjikistan ? Où est-ce donc ? » Voici sans doute quelle sera la première question de vos interlocuteurs lorsque vous évoquerez devant eux votre prochain voyage dans cette ex-république de l’Union soviétique. Son voisin le plus notoire, à sa frontière sud, est l’Afghanistan. La Chine s’étend à l’Est, l’Ouzbékistan à l’Ouest, et le Kirghizstan au Nord. Tout juste grand comme la moitié du Royaume-Uni, ce petit pays peu connu peut sembler, au premier abord, constituer une Mecque cynégétique bien improbable. Cependant, il suffit d’arpenter quelques instants le hall de l’aéroport international de Douchanbé – sa capitale – pour repérer d’emblée des signes qui ne trompent pas : vêtements kaki, mallettes d’armes et tout un panel de marques bien connues du nemrod, ici sur des casquettes, là sur des vestes et des sacs de voyage, appartenant à une petite communauté hétéroclite constituée de chasseurs du monde entier.
Tadjikistan, au royaume de la panthère des neiges
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