Placements financiers et immobiliers, expertise juridique et comptable… En quatre ans, la société Kays s’est taillé une solide notoriété. Un véritable couteau suisse dans la gestion financière. Entretien avec l’associé-fondateur Guillaume Huard.

Comment vous différenciez-vous des banques et autres maisons de gestion ?

Dans la gestion de patrimoine, deux modèles s’affrontent ; celui des banques qui fabriquent des produits financiers pour les proposer au plus grand nombre de leurs clients ; et les maisons de gestion, dont nous faisons partie, qui analysent précisément le profil et les besoins de leurs clients, en fonction de leurs investissements immobiliers, financiers, et ce, quelle que soit la taille du patrimoine, de 100 000, 1 ou plusieurs millions d’euros. Nous proposons une gestion sur mesure et sommes capables de nous adapter à l’image d’un ‘‘couteau suisse’’ pour répondre à l’ensemble des problématiques de nos clients ; qu’il s’agisse de préparer sa retraite, de financer son train de vie familial ou les études de ses enfants, d’organiser la cession de son entreprise ou de prévoir sa succession.

Le cabinet est organisé autour d’un véritable family office qui possède en complément un cabinet immobilier, un cabinet de courtage en crédits, un cabinet d’expertise comptable, permettant de couvrir l’ensemble des préoccupations de nos clients. Chaque associé sait répondre à des problématiques précises, juridiques ou financières. Face à un chef d’entreprise qui rencontrerait des difficultés financières, nous sommes capables de mettre en place une structure comptable et juridique particulière, de gérer sa trésorerie avec des produits structurés, de sécuriser son patrimoine personnel… À chaque objectif, une solution patrimoniale. Ce cumul de compétences permet de couvrir l’ensemble de l’allocation d’actifs, du simple compte titre au private equity et aux produits structurés en passant par les plans d’épargne retraite, d’entreprises,
etc.

Comment jugez-vous l’environnement économique et financier ?

Ce n’est pas la conjoncture qui dicte la gestion de patrimoine, mais la typologie de l’épargnant. Ceci dit, l’an dernier, nous avions identifié que les marchés avaient une forte valorisation. L’ensemble des fondamentaux, des deux côtés de l’Atlantique, était au plus haut. Nous n’avions pas anticipé la crise sanitaire mais notre analyse a permis à nos clients de réinvestir lorsque la Bourse était au plus bas. À présent, dix-huit mois après le début de la pandémie, nos regards se tournent vers la Banque centrale européenne et la Banque de France ; les politiques monétaires doivent permettre de contenir l’inflation et de relancer la consommation des ménages. Les entreprises, et potentiellement les épargnants, bénéficient de cash-flow positifs. D’un point de vue général, il convient de rechercher des actifs qui offrent la meilleure rentabilité tout en se protégeant du risque inflationniste. Il faut se méfier des effets moutonniers des marchés et de la volatilité. L’investisseur doit être réactif, capable de sortir rapidement des
marchés boursiers pour réinvestir ensuite sans tarder.

Qui sont vos partenaires financiers ?

Nous travaillons avec les grands noms de la finance dans la gestion d’actifs, comme Rothschild, Generali, Axa, et, dans l’immobilier, avec Primonial. En ce qui concerne le private equity et le capital-risque, nous sommes partenaires d’Eurazeo mais aussi de petites sociétés moins connues du grand public mais qui délivrent de très bons résultats. Mais le principal, répétons-le, est de mettre le client au centre des préoccupations pour proposer les meilleures solutions financières à un instant T, avec une volonté de suivi sur le long terme. Cela non seulement pour fidéliser
les épargnants mais aussi pour asseoir notre notoriété. Cette vision fait notre force aujourd’hui : en quatre ans, Kays a investi une centaine de millions d’euros par an et est classé parmi les meilleurs chez nos partenaires financiers.

www.kays-wm.com - Tel. 01 84 25 53 91