À l’heure où l’on parle partout de ‘‘biodiversité’’ et ‘‘d’espèces menacées’’, il nous semble opportun de rappeler, une fois de plus, le rôle fondamental que jouent au quotidien les piégeurs, lesquels ne sont pas un ‘‘problème’’ – comme veulent le faire croire les animalistes – mais font, au contraire, partie de la solution. Qu’en serait-il, en effet, de la petite faune – chassable
comme protégée – si ces régulateurs par essence cessaient – ou étaient contraints de cesser – leurs activités ? Trop souvent dans l’ombre, trop souvent attaqués par les tenants du ‘‘réensauvagement’’, cette mascarade écologique – songeons à l’Aspas et à tous ceux, adeptes du laisser-faire, qui nous expliquent que « la nature est un équilibre », etc. –, trop souvent, donc, associés au camp du mal par l’ignorance, ils subsistent pourtant, contre vents et marées, dévoués, pragmatiques. Voilà pourquoi nous tenions à rendre hommage à l’Union Nationale des Associations de Piégeurs Agréés de France (Unapaf), laquelle fête cette année son trentième anniversaire et a tenu, le 17 mars dernier, à Paris, son assemblée générale. L’occasion de dresser le bilan et d’envisager les enjeux relatifs à l’avenir de cette activité : « L’Unapaf, c’est le regroupement de 86 associations départementales, soit 19 107 cotisants, nous apprend Didier Lefèvre, son président. Depuis 30 ans, nous travaillons, avec différentes instances (FNC, ministères…), à améliorer la législation sur le piégeage et à défendre celui-ci car, n’en déplaise à nos détracteurs, il est une précieuse source d’informations et de savoirs sur certaines espèces, leur abondance, leur répartition. Or, les listes de classement ESOD (Espèces susceptibles d'occasionner des dégâts) ne cessent de diminuer, et nous perdons ainsi beaucoup de données. Qui peut dire aujourd’hui, par exemple, quelle est la situation de la belette ou du putois en France, pour ne citer qu’eux ? » Fait important : les opposants au piégeage « n’apportent pas d’éléments scientifiques » lorsqu’ils réclament, devant les tribunaux, le retrait de telle espèce (songeons à la pie, au renard, etc.) ; ils se contentent d’un discours idéologique, dont les conséquences concrètes sur la biodiversité peuvent être catastrophiques. Aussi souhaitons-nous longue vie à l’Unapaf, qui publie, précisons-le, un excellent trimestriel intitulé Journal des piégeurs, auquel chacun peut s’abonner afin de soutenir un travail essentiel pour notre faune, mais aussi notre passion…

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https://www.piegeurs.com/