Aymeric Guillaume
L’opération était d’envergure, la génétique des oiseaux irréprochable, les gestionnaires du territoire d’accueil et la fédération du Loir-et-Cher à la hauteur de l’enjeu. Et pourtant, après une brève remontée des effectifs sur le terrain, les densités de perdrix grises sont redescendues à leur faible niveau initial. Analyse d’un échec qui a le mérite de démontrer que les chasseurs sont arrivés au bout de ce qu’ils peuvent faire seuls.
Sauver la perdrix grise est sans doute la mission première de la chasse française, qui, dans ses fondements culturels, ne survivrait pas à sa disparition. Outre sa dimension symbolique, la perdrix grise des plaines concerne directement les chasseurs de petit gibier des trois quarts du pays, qui auraient dès lors bien peu de bonnes raisons de sillonner la campagne sans ce gibier magnifique et, par extension, de rester chasseurs.
Perdrix grise, Espoirs déçus pour une opération ‘‘dernière chance’’ dans le Loir-et-Cher !
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