Paul-Alain Mulner
Si les bronzes de Patrick Allain reflètent sa fascination pour la sauvagerie, le bestiaire qui hante son imaginaire revisite, avec facétie, les mystères de la relation homme-animal...
Affirmer que la nature de la relation homme/animal est dans tous les esprits est un euphémisme. Pas un jour sans que nous ne soyons abreuvés d’images censées interroger notre ‘‘parenté” avec ces êtres doués de sensibilité et d’intelligence auxquels notre cruelle humanité n’a pas semblé faire grand cas jusqu’ici… Tantôt c’est un ‘‘bébé” panda ou un ‘‘petit” de gorille que nous découvrons entouré de sa ‘‘famille” et choyé par sa ‘‘maman” – le tout agrémenté de commentaires puérils –, tantôt ce sont des éléphants, des bœufs ou autres poules que l’on asservit, torture ou tue – et voici que l’organe de l’indignation et le chœur rousseauiste entonnent partout leur fameux refrain : ‘‘Que l’homme est méchant, qu’il est barbare !’’
Patrick Allain. Fantaisies animales
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