Aymeric Guillaume
Les pieds dans la tourbe et le nez au vent, chien et chasseur se figent à son émanation. Le charme de la bécassine opère partout et peut-être plus encore dans les paysages envoûtants des hauteurs du Cantal, à quelque 1000 mètres du niveau de la mer, et bien plus loin encore de son littoral...
La bécassine des marais, ce monument de délicatesse ornithologique, « cette voyageuse racée », comme la qualifiait l’écrivain et académicien Jean-Émile Benech, ne se contente pas d’être un gibier beau et difficile, qui contraint le chasseur cynophile à l’excellence, c’est aussi un excellent prétexte à la découverte, ou redécouverte, des précieuses – car devenues rares – zones humides où elle aime évoluer.
Les demoiselles du Cantal
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