Vincent van Zalinge/Unsplash
C'est à l'extrême nord-ouest du pays, en bordure du parc de la Pendjari, que nous avons jeté notre dévolu sur l'un des plus beaux animaux de la grande chasse qui soit, le buffle. Les densités y demeurent impressionnantes.
Parfois douloureuse, toujours magique, la quête du buffle répond, pour le broussard, à un besoin incontrôlable, irrépressible. Aussi, désireux de le chasser à nouveau au pistage nous décidons cette année-là de confier l’organisation de notre séjour à Club Faune. Notre choix se porte sur le Bénin où l’agence dispose d’un beau campement sur une très belle zone de 100000 hectares en bordure du parc de la Pendjari. Le pays est stable, les Béninois sont très accueillants et les formalités de police à l’aéroport se font aisément. L’infrastructure hôtelière de Cotonou, la capitale, étant de bonne qualité nous passons une première nuit confortable mais courte avant d’affronter le lendemain, à l’heure où s’éveille la savane, les heures de route qui nous séparent du camp de chasse. À la perspective d’un aussi long trajet d’aucuns se décourageraient mais nous ne regrettons pas notre choix de gagner le campement par la route car le long voyage permet de découvrir toute la diversité du pays (le transfert peut également se faire en avion privé). Au départ de la capitale, une multitude de motos chinoises, chevauchées par un nombre variable de passagers, se faufilent à grand renfort de klaxon au milieu des voitures et des camions au risque
Le Bénin, entre pailles et poussière
Acheter l'article complet au format numérique
POUR 3,50 €