Aymeric Guillaume
Le retour du petit gibier en zone méridionale passe par la réouverture de la garrigue. Mécanique, celle-ci consiste à girobroyer de larges pans de maquis, tout en conservant de petits îlots buissonneux qui assurent couvert et zone de nidification aux perdrix et aux lagomorphes. Une ouverture optimale, dite ‘‘en peau de léopard’’, dont l’Association communale des chasseurs lançonnais a su tirer profit.
Personne ne l’ignore : les territoires conservant encore d’honorables densités de perdrix rouges naturelles en zone de garrigue se font rares. De même que les secteurs “riches” en perdrix grises dans le Nord, ils ne sont jamais giboyeux par hasard, mais toujours à la faveur de la seule équation opérante en la matière : un président et une équipe de chasseurs éclairés, de gros efforts d’aménagements, une pression de chasse intelligente, la maîtrise du temps de chasse, la limitation du dérangement, la capacité pour les gestionnaires de surmonter les échecs et de se remettre régulièrement en question et, surtout, la patience, pour ne pas dire l’obstination des équipes en place. Autant de précieux atouts que réunit l’Association communale des chasseurs lançonnais, dont nous avions déjà salué l’action voilà près de vingt ans…
Lançon-Provence. 25 ans d'efforts au service de la rouge
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