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Trop rares sont les gestionnaires de territoire agissant pour le maintien du lapin de garenne. Exceptionnels sont ceux à s'y intéresser à l'échelle communale. En Loire-Atlantique, les chasseurs de La Chevallerais ont fait ce pari il y a 30 ans, et obtiennent des résultats exemplaires.
Pour les jeunes chasseurs, il est difficile d’imaginer ce qu’a pu représenter le lapin de garenne pour
la chasse française, quelle fut l’importance de sa place dans l’ensemble de la chaîne écologique de notre pays, jusque dans les années 1980. Afin de donner un aperçu de l’hyperdensité de ses populations, avant qu’un certain professeur Paul-Félix Armand-Delille n’inocule volontairement sur sa propriété le terrible virus de la myxomatose en 1952 – ce qui provoqua la quasi-extinction de l’espèce en Europe –, nous ne pouvons qu’inviter à visionner le grand classique du cinéma français de Jean Renoir La Règle du jeu, sorti en 1939 et, plus particulièrement, la mythique scène de chasse organisée par le marquis de la Chesnaye.
La Chevallerais, les garennes s'épanouissent
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