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« C’est à la chasse qu’on peut observer les hommes, parce que le grand air emporte le fard dont ils se couvrent le visage dans les villes », lit-on dans Physiologie du chasseur (1841) de Théophile Deyeux. Maître de la caricature, Honoré Daumier (1808-1879) ne pouvait manquer d’en profiter…
Pour connaître la société du XIXe siècle il faut, dit-on, lire Balzac… Cependant, pour en saisir toutes les subtilités, c’est dans l’œuvre de Daumier qu’il convient de se plonger. En juillet 1830, la révolution libérale installe au pouvoir Louis-Philippe et abolit la censure. Les caricaturistes politiques qui utilisaient, généralement, des feuilles volantes pour publier leurs dessins, lient désormais leurs destins à celui de la presse satirique et espèrent ainsi éditer sans entrave. Leur cible : la bourgeoisie triomphante qu’incarnent le roi et sa politique.
Honoré Daumier : le Plantu de la chasse
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