Pouvez-vous nous présenter Safaria ?

Safaria est une compagnie de safaris présente dans le paysage de la grande chasse depuis de nombreuses années, et qui emploie des guides de chasse professionnels français. Nous opérons principalement dans deux pays. En Tanzanie, la société amodie deux territoires : le premier dans le Selous, véritable paradis sauvage, et l’autre à Rungwa, zone réputée pour la chasse aux fauves et aux buffles. Au Cameroun, Safaria gère la zone 18 bis le long du Faro, vaste ensemble de savane qui abrite l’une des plus belles populations d’élands de Derby du pays, ainsi qu’un territoire plus au sud pour la chasse du bongo et des buffles nains en forêt. D’autres projets sont en cours de développement, en savane comme en forêt. La particularité de Safaria est de s’attacher à perpétuer l’esprit des safaris d’antan, dans l’esthétisme et le charme des campements, ainsi que dans la pratique d’une chasse authentique et véritablement sportive. Nous sommes également impliqués dans la préservation de nos zones en fournissant un effort constant dans la lutte contre le braconnage.

Est-il encore possible de chasser en Afrique, et sous quelles conditions ?

Même si le nombre de destinations se réduit comme peau de chagrin et que les tarifs ont augmenté ces dernières années, la grande chasse s’est professionnalisée et les acteurs sont revenus aux fondamentaux : une chasse authentique et respectueuse de l’environnement. En Tanzanie comme au Cameroun, il est encore possible de vivre de grandes aventures cynégétiques dans des territoires véritablement sauvages où la faune abonde, des antilopes jusqu’aux grands fauves.

Quel rôle la grande chasse joue-t-elle dans la préservation de la faune sauvage, particulièrement en Afrique ?

Malgré les critiques que l’on entend à son égard, jamais le rôle de la grande chasse africaine n’a été si important pour la préservation de la faune et des territoires. Face à l’augmentation de la population et à l’emprise de l’homme sur la nature, la grande chasse demeure le seul rempart pour financer la protection de la nature partout où le tourisme de vision n’est pas envisageable (situation politique, biotope inadéquat, etc.). Au Cameroun comme en Tanzanie, la chasse fait partie intégrante des politiques de conservation et, sur le terrain, les guides de chasse et leurs équipes sont les premiers acteurs de la lutte contre le braconnage, l’orpaillage ou l’invasion par le bétail qui menacent l’intégrité des territoires. Le rôle de la grande chasse est crucial pour les décennies à venir.

www.safaria-car.com
info@safaria-car.com