DR
Qu’ils soient bécassiers, fins limiers lancés sur la voie du sanglier, du cerf ou encore chiens de terrier, nos auxiliaires sont des sportifs accomplis. Comme tous les sportifs, ils ont donc un “poids de forme”, c’est-à-dire une corpulence idéale en période d’activité.
Le poids et le rythme cardiaque, telles sont les deux constantes physiques qu’un vétérinaire examine invariablement et en premier lieu lorsqu’il reçoit un chien en consultation. Et il y a une bonne raison à cela : le niveau d’embonpoint d’un animal demeure l’un des plus fiables indicateurs de son état de santé et de forme physique. Le poids de forme d’un animal est celui grâce auquel il peut donner le meilleur de lui-même dans l’action, sans souffrir ni se fatiguer. Énoncé de la sorte, cela semble extrêmement simple, mais la réalité est plus complexe qu’il n’y paraît car il s’agit de parvenir à un équilibre pondéral subtil, puis de le conserver sur le long terme, en naviguant entre deux écueils : le surpoids, avec son lot de risques cardiaques et articulaires, et la maigreur, encore plus dangereuse quand elle s’accentue trop fortement (fatigue, perte d’énergie, manque d’allant…). Sachant en outre que cet équilibre n’est pas figé dans le temps, il dépend du niveau d’activité de l’animal, de son âge et de bien d’autres paramètres encore, à commencer bien sûr par la race du chien.
Pour qu'ils restent sportifs...
Acheter l'article complet au format numérique
POUR 3,50 €