DR
Gustave Courbet (1819-1877), un peintre cynégétique, ou à tout le moins un peintre chasseur? À cette question, un profane,même un peu au fait des artistes du XIXe siècle, en sourirait tant la réponse ne peut qu’être négative…Pour lui, mais aussi pour beaucoup d’autres, l’auteur d’Un enterrement à Ornans ou de la provocante Origine du monde – ce n’est pas pour rien qu’on le surnommera“ le faiseur de chair”– n’a pu se commettre à exécuter des scènes de chasse. Il y a bien son grandiloquent Hallali au cerf, mais de là à en faire un artiste animalier, même mineur…
Et pourtant,la chasse,dans son œuvre considérable,prolixe – environ 1200 toiles ! –, tient une place importante,130 tableaux exactement comme l’a dénombré le catalogue raisonné établi par Robert Fernier. À ce compte-là,cela n’a rien d’une anecdote comme l’a si bien montré l’exposition qui s’est tenue il y a quelques mois au musée Courbet à Ornans dans le Doubs, qui avait réuni des œuvres du monde entier, de France bien sûr, mais aussi des États-Unis, du Japon, d’Allemagne…
Gustave Courbet : l’ogre insolent
Acheter l'article complet au format numérique
POUR 3,50 €