C'est un vaste chantier qui s’ouvre en ce moment à l’échelle de l’Union européenne : celui de l’élaboration de la nouvelle Politique agricole commune (PAC), qui devrait a priori entrer en vigueur en 2022. Pour faire simple, chaque État membre doit dans un premier temps réaliser un Plan stratégique national (PSN), qui a pour but d’effectuer un état des lieux de son agriculture et des modalités de soutien dont celle-ci pourrait bénéficier, tout PSN étant soumis à l’approbation de la Commission européenne. À ce titre, l’objectif visé est grosso modo d’inciter à une pratique agricole plus vertueuse, de renforcer le tissu socio-économique en zone rurale… Au-delà des intentions, il y a fort à parier que les effets de cette nouvelle PAC seront en revanche très concrets, notamment eu égard au devenir de l’état de nos campagnes et des espèces qu’elles abritent. Or, c’est dans ce cadre qu’en septembre prochain, un colloque aura lieu, à l’Auditorium de la Fondation François Sommer, avec pour question centrale : ‘‘La nouvelle PAC, une opportunité pour la biodiversité ?”. Lors de ce colloque organisé par ladite Fondation, l’Association nationale de conservation du petit gibier (ANCPG) et l’Organisation européenne des propriétaires fonciers (ELO), interviendront, entre autres, Catherine Geslain-Lanéelle (chef de cabinet adjoint du commissaire européen à l’Agriculture), Pierre Dubreuil (directeur général de l’OFB), Frédéric Thomas (expert en agriculture de conservation) et Willy Schraen (président de la FNC).