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A quelques heures de la France, la Bosnie-Herzégovine ouvre les bras aux bécassiers. Le dépaysement culturel, l'hospitalité des habitants, l'immensité des territoires et des densités honorables d'oiseaux sont autant d'atouts qui font le charme de cette destination.
C’est une litote que d’écrire que la passion débordante – pour ne pas dire maladive ! – qu’entretient le bécassier avec son oiseau fétiche le pousse parfois à faire quelques milliers de kilomètres pour retrouver sa ‘‘maîtresse’’ (il n’y a pas d’autre mot !) dans des contrées étrangères. Non pas que la belle brune aux yeux doux et au long bec soit différente ailleurs, mis à part en Amérique du Nord bien sûr, où s’épanouit sa cousine Scolopax minor, mais disons que la quête des mordorées reste un excellent prétexte pour découvrir un pays loin des sentiers battus. Pour ce faire, l’Europe et, plus largement, l’Eurasie, ne manquent pas de destinations bécassières ; mais c’est en Bosnie qu’au cours de cet automne-là nous nous sommes décidés à partir, en quête de nos sorcières migratrices.
Bosnie-Herzégovine. À la poursuite des "Sljuke" (bécasses)
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