Aymeric Guillaume
Saviez-vous que, dans le prolongement de la grande perspective du jardin du château de Versailles, subsiste une plaine réchappée de l'urbanisation intensive et que cet écrin de nature et d'histoire accueille une très belle population de perdrix grises naturelles ? Un petit miracle cynégétique, dont le mérite revient intégralement aux agriculteurs et chasseurs locaux.
C'est par la chasse que Versailles est entré dans l’histoire, alors que Louis XIII acquiert le domaine en 1623 et y implante un modeste pavillon qui lui sert de retraite cynégétique favorite. Inutile de conter la suite – chacun la connaît – et de décrire l’ampleur que prendront, par l’intermédiaire de son successeur, ce site et son immense palais que viennent admirer les touristes du monde entier. Sous Louis XIV et ses dantesques travaux, la fonction cynégétique du château et de ses environs passera bien après la dimension politique.
À Versailles, le GIC de l'Oisemont cultive les royales perdrix
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